Marcel JOUHANDEAU clame son admiration pour Charles de GAULLE.

“Comment ne serait-on pas fier d’avoir été le contemporain d’un homme qui, en sauvant sa patrie, a donné au monde un exemple exceptionnel.”

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Marcel JOUHANDEAU (1888.1979)

Manuscrit autographe signé – Le Général de Gaulle.

Trois pages in-12° sur papier à carreaux foliotées au crayon gras.

Trous de classeur en marge.

Sans lieu. Janvier 1972.

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« Étranger à la politique, éloigné par nature de tout ce qui est militaire, prisonnier par surcroît d’un climat peu favorable à sa généreuse initiative, je n’ai été gagné par le général de Gaulle que tardivement, mais avec une sympathie d’autant plus ardente qu’elle impliquait un profond remords.

 Grande fut ma joie un jour de trouver mon nom sous sa plume, dans une lettre adressée à M. Boisdeffre. Je lui ai écrit moi-même au moment où ses difficultés, ses angoisses, sa solitude m’empêchaient de dormir.

Quand on lira, après ma mort, mes mémoires sous l’occupation, on comprendra mieux mon attitude dont je donne les raisons.

Aujourd’hui, comment ne serait-on pas fier d’avoir été le contemporain d’un homme qui, en sauvant sa patrie, a donné au monde un exemple exceptionnel.

Sa fin rappelle celle des héros de la Grèce et de Rome. Je pense en particulier à l’une des figures qui honore le plus magnifiquement notre espèce, à Scipion l’Africain, victime comme le général de Gaulle de l’ingratitude propre aux républiques. Marcel Jouhandeau. »

 

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Nous joignons la lettre d’envoi de Jouhandeau à Michel Cazenave à qui le manuscrit était destiné pour une publication à l’Herne : « C’est en faisant violence à ma discrétion que je vous adresse sur votre prière cet hommage au général de Gaulle. Puisse-t-il ne pas trop vous décevoir ?

 

 

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