Les ROLLING STONES répondent au questionnaire de Proust. 1966.

Extraordinaire ensemble, complet, de cinq questionnaire de Proust entièrement remplis et signés par les membres des Rolling Stones : Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Charlie Watts et Bill Wyman.

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Les ROLLING STONES répondent au questionnaire de Proust.

Pièces dactylographiées avec mentions autographes signées.

Quinze pages in-4° au total, soit cinq questionnaires de trois pages.

Mars 1966.

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Extraordinaire ensemble, complet, de cinq questionnaire de Proust entièrement remplis et signés par les membres des Rolling Stones : Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Charlie Watts et Bill Wyman.

Mick Jagger aimerait être un Beatle !

Au fil de ces pages, les réponses des Stones oscillent entre amusement, provocation, et sincérité. Certaines de celles-ci paraissent incroyables et sensationnelles notamment lorsqu’on demande à Mick Jagger ce qu’il voudrait être et qu’il inscrit en marge, en lettres capitales, « Un Beatle » !

Une personnalité comme Charlie Watts ne semble, du moins au début, pas prendre au sérieux le questionnaire en répondant plusieurs fois le même mot alors que Brian Jones se sert de toute la marge disponible de la feuille pour écrire.

 

De ces manuscrits, émerge la personnalité de chacun des artistes teinté de dérision, comme ci-après, à titre d’exemples :

 « Quel est pour vous le comble de la désolation » ?

                     « Ne pas avoir d’allumettes » pour Jagger,

                     « avoir un rhume sans mouchoir » pour Richards,

                     « l’éjaculation précoce » pour Jones, « Paris » pour Bill Wyman,

                     « ne pas avoir de papier dans des toilettes » pour Watts.

 

 « Quelle est votre personnage historique préféré ? » :

                    « Queen Harold » pour Jagger.

                    « Jimmy Saville [célèbre présentateur de TV] pour Richards.

                    « Le marquis de Sade » pour Jones.

                    « Wilson Churchill » pour Wyman.

                    « aucun » pour Watts.

 

 « Quelle est la qualité que vous préférez chez une femme ? »

                   « Son côté masculin » pour Jagger.

                   « la compréhension » pour Richards.

                   « l’ouverture, la disponibilité » pour Jones.

                   « la mauvaise qualité » pour Wyman.

                   « de grands bras » pour Watts.

 

 

En 1966, le monde vit au rythme du Swingin’ London. Mary Quant et les magasins de Carnaby Street habillent les nouvelles icônes de la mode, comme le mannequin Twiggy et les chanteuses Marianne Faithfull et Sandie Shaw.

Évidemment, la musique tient un rôle fondamental : Les Beatles sortent Revolver, qui inaugure l’ère psychédélique, le troubadour écossais Donovan invente le folk rock baroque avec Sunshine Superman, les Who deviennent le groupe Mod.

Enfin, les Rolling Stones ! Considéré par les médias comme la version sombre, machiavélique, des Fab Four (Les Beatles), le gang londonien fait la une de l’actualité avec Aftermath. Avec ce quatrième 33 tours, les Stones franchissent un nouveau cap, non seulement parce qu’il s’agit du premier album constitué de compositions originales, toutes signées Jagger-Richards, mais aussi parce que le groupe dans son ensemble y confirme son image « politiquement incorrecte ».

Ainsi, c’est avec une compréhension tout empreinte de cynisme qu’il parle du quotidien des femmes au foyer dans Mother’s Little Helper et avec un goût certain pour la provocation et le sarcasme qu’il défend le droit à la misogynie dans Under My Thumb. En un mot, et pour reprendre le titre d’une de leurs chansons, Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Bill Wyman et Charlie Watts demeurent « ceux qui ont mal grandi ».

Une infime partie de ces réponses ont été publiées en 1981 hormis celles de Brian Jones jugées à l’époque impubliables.

 

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