Auguste RODIN (1840.1917)

Photographie originale dédicacée.

Exceptionnel tirage photographique d’époque figurant l’une des plus célèbres œuvres du sculpteur, réalisée à l’aube de sa carrière : L’âge d’airain.

Enrichi en marge gauche d’une dédicace de Rodin à l’encre noire :

« Hommage à Mademoiselle Verdier. Aug. Rodin »

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Format : 22 x 28 cm. Encadrement en bois brun moderne, format 42 x 50 cm. Léger défaut en coin inférieur gauche.

Première œuvre importante de Rodin, réalisée à Bruxelles en 1877, cette figure montre déjà toute la maîtrise du sculpteur, son attention à la nature vivante dans l’attitude et le modelé. Un jeune soldat belge, Auguste Neyt, posa pour cette œuvre dépouillée de tout attribut permettant d’identifier le sujet. Elle fut exposée au Cercle artistique de Bruxelles en 1877, sans titre, puis au Salon, à Paris, sous le nom de L’Âge d’airain, où elle fit scandale.

Accusé, lors de cette exposition parisienne, de l’avoir moulée directement sur le modèle, Rodin dut prouver que la qualité du modelé de sa sculpture provenait bien d’une étude approfondie des profils et non d’un moulage sur nature. Ses détracteurs finirent par reconnaître la bonne foi du sculpteur. Ce scandale retentissant amorça cependant l’attention sur Rodin et lui valut  la commande de La Porte de l’Enfer en 1880

La statue, dite aussi L’Homme qui s’éveille ou Le Vaincu, évoque l’homme des premiers âges. Elle tenait à l’origine une lance dans la main gauche, comme le montre une photographie de Gaudenzio Marconi, mais Rodin choisit de la supprimer pour dégager le bras de tout attribut et donner au geste une ampleur nouvelle.

 

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