Jacques BREL, aux Marquises, peu avant sa mort. Mai 1978.

Émouvante missive de Jacques Brel, l’une des dernières envoyées depuis ses terres marquisiennes, quelques mois avant sa mort.

Vendu

Jacques BREL (1929.1978)

Lettre autographe signée à une dame.

Une page grand in-4° sur papier à son en-tête.

Enveloppe autographe portant l’adresse de Brel et un timbre polynésien.

Hiva-Oa [Iles Marquises]. 10 mai [19]78.

Émouvante missive de Jacques Brel, l’une des dernières envoyées depuis ses terres marquisiennes, quelques mois avant sa mort.

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« Chère Madame, Je vous remercie très sincèrement pour votre lettre qui me touche beaucoup. Je vous souhaite bonne route ! J. Brel. »

 

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Retiré au centre du Pacifique dans la paix des Marquises, Brel était revenu à Paris en septembre 1977 enregistrer son ultime album, un chef d’œuvre testamentaire, intitulé Les Marquises. Le disque paraît le 17 novembre 1977, après plus de dix années de silence musical de Brel.

Dès après l’enregistrement, Brel et sa compagne Maddy retournent, après quelques haltes en des villes asiatiques, dans leur refuge d’Atuona. Ils ne savent pas qu’ils y vivront leurs derniers mois ensemble.

Le 7 juillet 1978, deux mois après la lettre que nous présentons ici, la récidive de son cancer des poumons (il avait été opéré déjà en 1974) le contraint à un retour un Paris pour se faire soigner. Le diagnostic est fatal : une tumeur de la taille d’un pamplemousse frappe son poumon gauche. Brel quitte les Marquises ; il ne les reverra plus.

Après quelques mois de traitement, il s’éteint d’une embolie pulmonaire le 9 octobre 1978 à l’hôpital Avicenne de Bobigny.

Son corps est rapatrié à Hiva-Oa où il repose à quelques mètres de Paul Gauguin.

 

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