Sir Winston CHURCHILL (1874.1965)

Lettre autographe signée à la Comtesse Greffulhe.

Une page in-8° sur papier frappé à l’en-tête de la Chancellerie de l’Échiquier britannique.

Londres. 30 décembre 1926.

 

“There is absolutely nothing to be done for him.”

Churchill, chancelier de l’Échiquier, commente la situation de son ancien camarade de classe Murland Evans, et souhaite revoir la comtesse, inspiratrice de la duchesse de Guermantes, à Paris.

 

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« Dear Madame Greffulhe, Thank you so much for writing to me for poor Murland Evans. I heard from him the other day when I was in Paris, and once more went carefully into his case, but found that as you say there is absolutely nothing to be done for him. It would be a great pleasure to both of us to see you in Paris some day when we are all there at the same time. Yours very sincerely. Winston Churchill. »

 

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Version française : « Chère Madame Greffulhe, je vous remercie infiniment de m’avoir écrit pour le pauvre Murland Evans. J’ai entendu parler de lui l’autre jour quand j’étais à Paris, et une fois de plus j’ai examiné attentivement son cas, mais j’ai constaté que, comme vous le dites, il n’y a absolument rien à faire pour lui. Ce serait un grand plaisir pour nous deux de vous voir à Paris un jour où nous y serons tous en même temps. Cordialement. Winston Churchill. »

Il est à la fois déroutant et fascinant d’imaginer Churchill dans l’univers proustien : un des modèles de la duchesse de Guermantes, cousine de Robert de Montesquiou, la comtesse Greffulhe, était une des personnalités en vue du faubourg Saint-Germain.

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