Paul VERLAINE (1844.1896) – Jules TELLIER (1863.1889)

Brouillon autographe au crayon.

Quatre pages in 12° au total. Slnd.

Verlaine. Œuvres complètes. 1913. Volume 5, p. 444.

 

Sur une lettre à lui adressée par Jules Tellier, Verlaine y ajoute un petit dessin, de sa main, représentant un personnage portant le bicorne napoléonien.

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« Mon cher ami, Absolument impossible venir aujourd’hui. Je charge Vanier de vous envoyer le paquet nécessaire. Je compte aller vous voir jeudi, où que vous soyez. Mais écrivez-moi d’ici là si vous déménagez pour Vincennes. Bonjour de Raymond (de la Tailhède) et à vous, du fond du cœur, ô Maitre ! Jules Tellier. »

« Vous ne serez qu’une aubergine si vous n’avez pas vu Ponchon (L’aubergine est un fruit du midi que les méridionaux appellent aussi viédaze).  (…) Quoi qu’il en soit (…) Ponchon malicieux comme il faut et sans les inconvénient du trop et du trop peu, et qui sait discerner, préférer, haïr bien et encore mieux aimer sans erreur ni préjugé ni faiblesse ni rien pour informer la solide exquisité de son jugement. Mais c’est même sans qu’il soit absolument besoin de flétrir d’aussi rude façon les gens assez malheureux pour ne le point connaître. Au physique mérite d’être vu avec sa physionomie franche et fine, sa prestance bien portante et bien portée et la gaité de meilleur aloi qui l’illumine tout entier, sans des reflet de bonne et haute philosophie. »

 

 

 

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