Lettre autographe signée (d’un pseudo) à Nathalie Clifford Barney.
« Je viendrai vendredi vers 3h pour vous apporter les Vers de Narcisse, … »
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Lettre autographe signée (d’un pseudo) à Nathalie Clifford Barney.
« Je viendrai vendredi vers 3h pour vous apporter les Vers de Narcisse, … »
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Paul VALERY (1871.1945)
Lettre autographe signée (d’un pseudo) à Nathalie Clifford Barney.
Une page in-12°. Adresse au dos et cachet postal. (Paris. 7 mars 1923.)
« Chère Annie Barney, je viendrai vendredi vers 3h pour vous apporter les Vers de Narcisse, et pour vous dire mon petit remerciement. Je viendrai à 3h pour vous trouver seule et d’ailleurs j’ai affaire un peu plus tard. Votre petit papier me semble très bien, et l’idée des causeries me plait tout à fait ; car celle de pure souscription m’est plutôt pénible. Nous penserons aussi à Versailles et à la rue de l’Odéon. Mais quant au bal de demain, Narcisse est trop fatigué dès aujourd’hui. Il a la force encore de vous baiser le poignet, amazone ! Edm. L. »
Natalie Clifford Barney (1876.1972). Fascinée par les poésies de Sappho et ouvertement lesbienne elle chercha à faire de son Salon littéraire une nouvelle Mytilène, une école de femmes poètes qui réponde à une Académie Française strictement masculine. Elle s’installe, en 1909, dans un pavillon au 20 rue Jacob, dans le 6e arrondissement de Paris, qui sera le cadre de ses célèbres « vendredis », un des derniers salons littéraires influents. Viendront régulièrement : Rodin, Rilke, Colette, Joyce, Valéry, Louÿs, Cocteau, Jacob, Gide, Sagan, Yourcenar… Pendant plus de soixante ans, ce Salon revivifia le monde littéraire et artistique féminin, à travers les nombreuses conquêtes amoureuses de son hôtesse. Rémy de Gourmont, amoureux de Barney, lui adressa des lettres passionnées, plus tard réunies en volume sous le titre de Lettres à l’Amazone, surnom qu’elle gardera jusqu’à la fin de sa vie et dont Paul Valéry use pour terminer la lettre ici présentée.
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