Jules VERNE (1828.1905)

Lettre autographe signée au dramaturge Adolphe d’Ennery.

Une page in-12°. Alger. 28 juin 1878

 

« J’ai vu par quelques journaux que la reprise du Tour du monde avait été bonne. »

Précieuse lettre de Verne s’inquiétant, lors de son voyage méditerranéen, des adaptations théâtrales de deux de ses chefs d’œuvre, Les Enfants du capitaine Grant et Le Tour du monde en 80 jours.

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« Mon cher maître, Un petit mot pour vous dire que je serai revenu à Paris vers le 5 juillet, après avoir vu Vigo, Lisbonne, Tanger, Ceuta, Tétouan, Cadix, Gibraltar, Malaga, Oran, Alger. J’espère bien que vous aurez fourni ou plutôt vaincu les dernières difficultés de mes enfants Grant, et que la chose sera enfin sur pied. Et vraiment, je m’en réjouis fort.

J’ai vu par quelques journaux que la reprise du Tour du monde avait été bonne. Tout va donc bien. J’ai 40 degrés de chaleur. Dites bien à Madame Desgranges que c’est un homme cuit qui lui sert la main, et encore avec précaution car il lui en restera des brûlures aux doigts. Quel pays ! A vous bien cordialement. Jules Verne. »

 

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A l’été 1878, Jules Verne navigua sur son yacht à vapeur, le Saint-Michel III, au fil de la Méditerranée.

La collaboration théâtrale entre Verne et d’Ennery fut difficile. En effet, le romancier détestait le caractère vulgaire de la maîtresse de son collaborateur, Clémence Desgranges, dont il devait supporter la présence pendant de longs séjours passés à leur domicile au cap d’Antibes. Néanmoins, Verne fut le témoin de d’Ennery lors de son mariage avec cette même Clémence Desgranges en mai 1881.

 

 

 

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