Eugène CARRIERE (1849.1906)

Lettre autographe signée à Monsieur Brës.

Deux pages ½ in-8°.

Sans lieu. 19 septembre 1903.

 

« Je m’y serais trouvé avec deux amis que j’affectionne particulièrement Rodin et Mirbeau. Je les admire aussi comme vous. »

Carrière confus de ne pouvoir assister à un banquet en présence de ses amis Auguste Rodin et Octave Mirbeau.

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« Cher Monsieur Brës, Je suis tout à fait désolé. Je me suis engagé fort avant votre aimable invitation et sans m’en rappeler j’ai accepté la vôtre si aimablement présentée. Je n’ai aucun moyen pour me dégager. Je vous demande donc encore un véritable service de vouloir bien m’excuser si je ne puis assister à votre banquet de la Jeunesse.  

Je m’y serais trouvé avec deux amis que j’affectionne particulièrement Rodin et Mirbeau. Je les admire aussi comme vous et c’était pour moi fête de me trouver près d’eux au milieu de vos amis. Il m’est pénible d’y renoncer et cependant je ne puis faire autrement. Au prochain banquet de la jeunesse, je ferai de mon plaisir un devoir d’être des vôtres et de participer à votre banquet.

Je vous enverrai dans quelques jours un mot de mon ami Constantin Meunier. Ne soyez pas je vous prie trop sévère à mon égard. Je suis fort [?] de toutes façons et cela me met comme vous le voyez dans des dispositions qui me sont pénibles. Voulez-vous je vous prie dire mes regrets à tous vos amis. La jeunesse est généreuse – elle le peut – elle a l’enthousiasme du présent et prépare la force de l’avenir. Je la salue avec joie en vous et vos amis. Croyez-moi je vous prie bien votre dévoué avec tous mes regrets de ne pouvoir être près de vous samedi. De tout cœur. Eugène Carrière. »

 

 

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