« J’aime trop la liberté des opinions, et je dis moi-même trop nettement ce que je pense, pour ne pas trouver bon qu’on me juge comme on l’entend. Veuillez donc garder votre liberté absolue. C’est la seule façon de m’être agréable. »
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Émile ZOLA (1840.1902)
Lettre autographe signée à un confrère journaliste.
Une page in-8°.
Médan. 7 octobre 1879.
« Veuillez donc garder votre liberté absolue. »
Émile Zola, qui s’apprête à publier Nana, proclame l’absolue nécessité de liberté d’expression : il entend être livré à la critique libre.
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« Monsieur et cher confrère,
Vous n’aviez pas besoin d’autorisation. J’aime trop la liberté des opinions, et je dis moi-même trop nettement ce que je pense, pour ne pas trouver bon qu’on me juge comme on l’entend.
Veuillez donc garder votre liberté absolue. C’est la seule façon de m’être agréable. Cordialement à vous. Emile Zola. »
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Neuvième volume des Rougon-Macquart, Nana fut initialement publié sous forme de feuilleton dans Le Voltaire du 16 octobre 1879 au 5 février 1880, puis en volume, chez Georges Charpentier, en février 1880.