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De retour d'exil, Emile ZOLA reçoit son ami dreyfusard Gabriel Monod.

« Je vous attendrai, très touché de la visite d’un esprit honnête et vaillant tel que vous. »

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Émile ZOLA (1840.1902)

Lettre autographe signée à l’historien Gabriel Monod.

Une page in-8°. Paris. 7 juin 1899.

« Je vous attendrai, très touché de la visite d’un esprit honnête et vaillant tel que vous. »

Intéressant témoignage de l’amitié entre ces deux grands soutiens du capitaine Dreyfus, trois jours après le retour d’exil de Zola.

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« Cher Monsieur Monod, je serai bien heureux de vous voir, et la bonne sympathie que vous m’envoyez m’est bien précieuse. Mais je serai pris jeudi à cinq heures. Ne pourriez-vous venir le même jour à deux heures ? Je vous attendrai, très touché de la visite d’un esprit honnête et vaillant tel que vous. Bien cordialement. Emile Zola. »

 

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Attaqué pour diffamation par suite de la publication de son « J’accuse », Zola est condamné, à l’été 1898, à un an de prison et à 3 000 francs d’amende, la peine maximale. Malgré le pourvoi en cassation, et sur les conseils de son avocat Labori, Zola condamné, quitte immédiatement la France pour s’exiler en Angleterre, avant que le verdict ne lui soit officiellement signifié et ne devienne exécutoire. Le 18 juillet 1898, Zola, seul, prend le train de 21 h 00 pour Calais, sans aucun bagage. Reclus à Londres, il reste attentif à l’évolution de la procédure.

Le 3 juin 1899, la Cour de cassation annule à l’unanimité le jugement condamnant Dreyfus. Zola décida de rentrer en France aussitôt : « Rien au monde ne me retiendra ici une heure de plus ».

 

 

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