Sidonie Gabrielle Colette, dite  COLETTE (1873.1954)

Lettre autographe signée à Hélène et Philippe Berthelot.

Deux pages in-8° sur papier à motifs floraux. La Croix Valmer. Sans date.

Charmant collage d’un bouquet de fleurs en papier en tête.

«Je suis venue pour travailler à un roman qui n’avance pas assez vite »

Amicale et tendre lettre de Colette en quête d’inspiration sur la côte d’azur pour l’écriture d’un roman.

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« Bonne année ! Chers amis, je ne vous vois jamais ; ce n’est pas ici, hélas, que je vais vous rencontrer. Je suis venue (Kensington hôtel, La Croix, Var, belles forets, mer, solitude, demi-douzaine d’anglais desséchés) pour travailler à un roman qui n’avance pas assez vite, et si Dieu (oubliez, cher Satan, ce blasphème !) me prête secours, je reviendrai le 15 janvier. Vous savez tout.

Sachez encore que dans le loisir je pense à ce qu’il y a de mieux à Paris – je pense à vous. Je vous embrasse toujours tendrement, et je suis votre vieille amie Colette.

Dans les papèteries-merceries-épiceries de la côte, on trouve encore quelques-unes de ces ravissantes œuvres d’art. Mais maintenant on les cache et la marchande aux cheveux coupés les vend en rougissant. »

 

 

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