Sidonie Gabrielle Colette, dite COLETTE (1873.1954)

Lettre autographe signée à Hélène Berthelot.

Deux pages in-4° sur papier bleu à l’adresse de l’Immeuble Marignan

[Paris. Printemps 1936]

« A Bruxelles, mon grand supplice a lieu le 14 mars. »

Colette prépare son entrée à l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises

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« Très chère Hélène, excusez-moi : à cause de trop de travail, mon service personnel n’est pas encore commencé. Je m’y mets demain, il commencera par vous. Merci pour votre mot si affectueux. A Bruxelles, mon grand supplice a lieu le 14 mars. Serai-je plus heureuse de vous savoir dans la salle ? Ou plus intimidée encore ? N’y pensons pas, et faites selon votre cœur. Le mien, chère Hélène, est à vous, n’en doutez jamais. Je « travaille » à l’A.B.C. matinée et soirée tous les jours, jusqu’au 21. Je me fais l’effet d’une jument de labour. Je vous embrasse bien tendrement, et mon mari est à vos pieds. Votre Colette. »

 

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Colette fut élue, en qua­lité de membre étranger, à l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, à Bruxelles, le 9 mars 1936, pour succéder à la comtesse Anna de Noailles, disparue trois années plus tôt.

Le samedi 4 avril, elle vint à Bruxelles prononcer son discours de réception à ladite Académie.

Les éditions Grasset en publieront le contenu, le 30 avril 1936, en un petit volume in-12° de cinquante-neuf pages intitulé « Colette – Discours de Réception à l’Académie Royale belge de Langue et de Littérature française ».

 

 

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