Charles BAUDELAIRE (1821.1867)

Lettre autographe signée à Paul Meurice.

Une page in-4°. Adresse autographe à nouveau paraphée par Baudelaire.

[Paris]. Mercredi 21 décembre [18]59. Délicate restauration au verso du premier feuillet.

 

 « Mon cher Ami, je désire montrer ce soir à De Calonne et à Malassis les affreux dessins, avec un paquet nouveau que je viens de recevoir, pour leur donner une idée de l’article projeté. Soyez assez bon pour m’envoyer le carton. Avez-vous reçu le paquet de Delâtre pour M. Hugo ? Présenter mes hommages à Madame Meurice. Ch. Baudelaire »

 

Baudelaire évoque ici les affreux dessins de Constantin Guys (affreux s’entend au sens moral : ces dessins de Guys représentant des femmes) pour lequel il rédigea un essai louangeur Le Peintre de la vie moderne.

Baudelaire avait écrit, le 13 décembre, une longue lettre à Victor Hugo, copiant au grand homme son travail de critique sur le Salon de 1859 et l’informant d’une publication de vues de Paris, par MM. Meryon et Delâtre, qu’il souhaitait lui envoyer : « J’apprends avec un grand plaisir que M. Meryon et son éditeur et ami, M. Delâtre, se proposent de vous envoyer un exemplaire des belles compositions d’après quelques points de vue de Paris, que l’un a dessinées et gravées, et que l’autre, artiste lui-même, a soigneusement imprimées. Je profite de cette occasion pour y joindre un extrait d’un ouvrage sur les Beaux-Arts où votre nom est encore venu s’offrir à ma plume. Vous êtes en exil ; n’est-ce pas le moment le plus opportun pour vous faire ma cour ? … »

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