Camille PISSARRO et son fils sont en partance pour Londres. 1890.

“Nous sommes prêts à partir demain matin à 7,50, nous avons moi et Lucien une passe aller et retour en première jusqu’à Calais. De là nous prendrons nos billets pour Londres.”

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Camille PISSARRO (1830.1903)

Lettre autographe signée à son épouse Julie.

Quatre pages in-8° sur papier de deuil.

Paris. 18 mai 1890.

En partance pour Londres où son fils Lucien s’installe définitivement, Camille Pissarro rassure son épouse quant à l’éducation à donner à ses enfants.

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« Ma chère Julie, Nous sommes prêts à partir demain matin à 7,50, nous avons moi et Lucien une passe aller et retour en première jusqu’à Calais. De là nous prendrons nos billets pour Londres. Nous y arrivons à 5 heures – J’ai reçu ta lettre ce matin. Je suis étonné que Bassinat n’ait pas répondu, je vais lui écrire.

Ce que tu me dis de titit est fort ennuyeux mais je crois qu’il est encore bien enfant pour penser sérieusement, il aime à jouer, il faut être un peu patient pour ne pas gâter l’avenir – n’avons-nous pas tous été la même chose. Si il ne fait pas plus de mal que de joies il faut patienter. – Cependant il faut le gronder un peu et tâcher qu’il fasse la tâche qu’il m’a promis de faire. Dis-leur qu’ils seront récompensés s’ils se conduisent bien. Je n’ai rien de plus à ajouter.

Je suis chez Amélie chez laquelle nous allons déjeuner. Moi et Lucien nous t’embrassons. Amélie te fait dire bien des choses. C. Pissarro. »

 

 

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