Arthur RIMBAUD (1854.1891)

Manuscrit autographe signé.

Une page in-8° sur papier ligné.

Harar. 26 février 1889.

Document inédit à la correspondance Rimbaud.

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« J’ai reçu d’Ato Tesamma pour le compte de M. Savouré trois cent trente thalaris (th 330.)

Ce reçu annule les deux précédents. Harar ce 26 février 1889.

Pour M. Savouré.

Rimbaud. »

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Rimbaud négociant d’armes au Harar : les dernières traces du poète. Les années harariennes de Rimbaud sont mal connues, ce qui, paradoxalement contribua à sa légende.

Ayant renoncé, en 1888, au commerce d’armes à grande échelle, Rimbaud se tourne vers le négoce traditionnel (café, gommes, parfums, tissus, ivoire, …) ouvrant à son propre compte une agence commerciale à Harar. Monotone et désespérante activité qui l’occupera durant les deux années suivantes.

Le 7 avril 1891, en souffrance de la jambe droite, ne pouvant plus se mouvoir ni travailler, il organise son départ et est transporté par civière à destination d’Aden, escale préalable à son embarquement pour Marseille, où il arrive le 20 mai. Immédiatement amputé, le poète vit ses derniers mois. Il s’éteint le 10 novembre 1891 à l’Hospice de la Conception à Marseille.

Nous connaissions jusque-là 22 reçus autographes de Rimbaud datant de son dernier séjour au Harar (1888-1890), dont la moitié se trouve dans des collections publiques (9 à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, 2 à Charleville-Mézières). Le document que nous présentons ici, conservé en mains privées depuis 50 ans, est donc inédit à la correspondance publiée chez Fayard.

 

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