Antoine BOURDELLE se désole des prix du bronze au sortir de la guerre.

« Je pense que vous savez que à cause des usines de guerre le prix des bronzes d’art a quadruplé. »

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Antoine BOURDELLE (1861.1929)

Lettre autographe signée à l’architecte Alfred Rome.

Une page ½ in-4°. Traces de pliures.

Paris. 27 novembre 1918.

 

« Je pense que vous savez que à cause des usines de guerre le prix des bronzes d’art a quadruplé. »

La Première Guerre mondiale vient de se clore avec des conséquences économiques inattendues pour les artistes : les prix de la fonderie du bronze a quadruplé.

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« Je suis heureux d’avoir reçu de vos bonnes nouvelles et aussi de notre ami Andry Farcy ; voulez-vous bien le saluer cordialement pour moi.

Je pense que vous savez que à cause des usines de guerre le prix des bronzes d’art a quadruplé : les simples manœuvres des fondeurs, pour broyer du sable aux usines, ont 30 francs par jour. L’usine cessant tout reprendra peu à peu mais les patrons fondeurs s’arrachent les ouvriers passables à prix d’or.

Je ne sais à quel prix (je n’ai pas sous la main mes livres) j’ai laissé les deux petits bronzes à M. Férioglio. Voulez-vous bien le prier de me dire vite mes prix et dès que je les verrai je vous répondrai sans retard, car il est bien certain mon cher architecte que je tiendrai à l’honneur d’avoir un peu de mon travail près des vôtres. Bien affectueusement. Bourdelle. »

 

 

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