André MALRAUX (1901.1976)

Manuscrit autographe.

Une page in-4°. Slnd [1946 ou 1947]

Manuscrit de travail, préparatoire à son ouvrage Le Musée imaginaire initialement publié en 1947 puis repris, en 1951, comme première partie des Voix du silence.

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Notre art aussi figure ce qu’on ne peut pas voir.

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Valéry. Ds une lumière de crépuscule, les derniers soubresauts d’agonie de la puissante idée de beauté.

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L’art des morts et l’art des vivants. Le second n’a pas subi la métamorphose.

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Le « Monde de l’art » romantique retrouve le dialogue de l’art avec l’inconnu.

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Nous ne sommes pas en face du M[usée] Imag[inaire] mais dedans.

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Les questions que notre art ne pose pas, parce que le M[usée]. I[maginaire] les pose à sa place.

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C’est la référence à la nature, qui nous a rendu aveugles aux problèmes de l’art.

 

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Après les années de guerre, l’œuvre de Malraux se tourne résolument vers les questions esthétiques. Entre 1947 et 1949, l’éditeur Skira, à Genève, publie : Le Musée imaginaire, La Création artistique, et La Monnaie de l’absolu formant les trois volumes de Psychologie de l’art. Revus et corrigés, ces ouvrages seront rassemblés, en 1951, chez Gallimard, sous le titre Les Voix du silence.

 

 

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