Albert CAMUS (1913.1960)

Lettre autographe signée (minute).

Une page in-4° sur papier à en-tête de Graindarome Cafés & Poivres Jean Moustrou

L’Isle-sur-Sorgue. (vers 1950)

« Avez-vous lu les Feuillets d’Hypnos de René Char. C’est notre plus grand poète. »

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« Cher M. Je suis fâché de n’avoir pu vous rencontrer à Paris. D’autant plus fâché que votre précédente lettre que j’ai lue, relue et conservée m’avait beaucoup intéressé. J’aurais aimé en parler avec vous. Je serai en tout cas heureux de vous rencontrer à votre prochain passage. Avertissez-moi de votre arrivée. D’ici là, je recevrai volontiers, à la NRF, les manuscrits dont vous me parlez. Que lire ? Je ne sais trop. Avez-vous lu les Feuillets d’Hypnos de René Char. C’est notre plus grand poète. Lisez aussi de Noël Devaulx l’Auberge Parpillon (Gallimard) et Le Pressoir Mystique (Cahiers du Rhône). C’est de premier ordre.  Je vous remercie en tout cas de votre lettre et je vous prie de croire à mes sentiments de sympathie. AC.»

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Natif de L’Isle-sur-la-Sorgue, René Char attira Camus dans sa Provence chérie et lui dénicha le Domaine de Palerme, cette grande maison de campagne près de chez lui. La terre et la lumière évoquèrent instantanément à Camus l’Algérie aimée. L’amitié Char / Camus se poursuivit sous le soleil du Vaucluse et du Lubéron. Après quelques années passées au Domaine de Palerme, Camus s’établira finalement à Lourmarin.

 

 

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