Abraham-Louis BREGUET (1747.1823)

Lettre signée.

Une page in-4°. Paris. 3 décembre 1810

 » Voici la facture des ouvrages qui sont mes chefs-d’œuvre (…) c’est le travail de toute ma vie. »

Très rare lettre du père de l’horlogerie moderne plaçant ses chefs-d’œuvre à Londres.

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«  Messieurs, Voici la factures des ouvrages qui sont mes chefs-d’œuvre et que je me proposais toujours de porter moi-même à Londres. J’espère qu’en vous adressant au lord que je vous ai nommé vous réussirés [sic] à les placer. Vous pourrez aussi les faire voir aux artistes les plus distingués.

Je vous prie, Messieurs, de donner à ces ouvrages tous les soins qu’ils méritent ; car c’est le travail de toute ma vie. Voici aussi les notices de chaque pièce qui vous donnent les détails et les signalemens [sic] qui les concernent. LA facture se monte à f 36900. Les ouvrages qui vous sont remis sont emballés comme vous l’avés [sic] désiré. Recevez, Messieurs, mes plus sincères salutations. Breguet. »

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Abraham-Louis Breguet est en 1801 au sommet de sa gloire et de son art. Il conçoit cette même année la première montre bracelet de l’Histoire pour Caroline Murat, sœur de l’Empereur Napoléon Ier.

Installé dès 1775 à Paris, le natif de Neuchâtel mit son savoir-faire au service de toutes les têtes couronnées de l’Europe. Retenons de ses innombrables inventions : le ressort-timbre pour les montres à répétitions, le pare-chute, l’amélioration du mouvement perpétuel, la montre à tact et surtout le tourbillon, qui révolutionnèrent l’horlogerie.

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