Belle lettre illustrée de Tristan TZARA à ses amis Nusch et Paul ÉLUARD.

« Je pense à toi, à Nusch, à Breton et à Paris. »

1.800

Tristan TZARA (1896-1963)

Lettre autographe signée à Paul Éluard

Deux pages in-8° au verso d’un papier à en-tête de l’Hôtel Victoria à Nice.

[Nice]. 11 novembre 1943.

 

« Je pense à toi, à Nusch, à Breton et à Paris. »

Belle lettre de Tzara illustrée d’un bouquet de fleurs à l’attention de Nusch Éluard.

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« Mon très cher ami, Nous voilà à Nice, la tête pleine de cavernes intra-utérines, il fait pourtant très beau et le soleil m’attire vers d’autres promenades. Je pense à toi, à Nush [sic], à Breton et à Paris.

L’article est devenu plus long que je ne pensais, mais il fallait que je dise tout ce que j’avais à dire. Comme on m’avait réservé la place pour bien des photos, j’espère qu’il y en aura assez. Si par hasard tu trouvais des dessins représentant des yourtes ou des tentes (et si tu crois que cela servirait), dans un livre d’anthropologie (Deniker ?) aurais-tu la gentillesse de les faire reproduire ? Je ne crois pas que ce soit indispensable. J’ai beaucoup travaillé à cet article et j’attends de tes nouvelles, toujours à Poste-restante, car nous ne sommes que provisoirement dans cet hôtel.

Ne viendras-tu pas par ici, quelque part, cet hiver ? Il y a des montagnes pas loin, je serais si content de te revoir et Nush [sic] aussi. Excuse, encore une fois, les embêtements que je t’ai procurés par l’envoi morcellé [sic] de cet article migrateur et je t’envoie toute mes amitiés. TZARA ainsi que celles de Greta. »

 

 

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